P’tite illustratrice en vacances mais aussi dans le journal !!!

Les vacances se passent bien ! Samuel et moi sommes à la campagne pour notre plus grand plaisir ! nous avons tondu la pelouse et ramassé les patates !!! joué au tarot ! et on mange plein de bonnes choses que mamie nous cuisine avec amour !!!

Mes beaux parents m’ont envoyé l’article de journal qui est paru dans l’écho hier ! un très grand merci à Magali qui a écrit un article vraiment très joli !!!! et je trouve génial les deux photos avec mon chat à côté lol !

L’ECHO HAUTE-VIENNE

Un monde féerique pour petits et grands

Laure Phelipon, illustratrice jeunesse et graphiste, crée depuis 2010, avec beaucoup de talent, des livres pour enfant. Un univers féerique et enfantin sorti tout droit de son imagination qui plaira aux plus petits et fera rêver les grands.
Rencontre.

Des couleurs vives, des animaux attendrissants, des enfants avec des rêves plein la tête, ajoutez-y quelques petites fées par ci par là et des aventures extraordinaires… voici l’univers de Laure Phelipon.

Cette illustratrice jeunesse originaire de Limoges et à l’imagination débordante, travaille depuis quelques années avec des maisons d’édition pour créer des livres pour enfants.

Passionnée de dessins depuis toute petite, elle décide tout d’abord de proposer son talent au monde de la publicité. Un travail qu’elle finira par laisser de côté pour finalement se consacrer à son premier rêve : créer des livres pour enfants. «J’ai fait des études pour travailler dans la publicité car je pensais que c’était un bon compromis entre le dessin et la création. Finalement, je n’étais pas épanouie et poussée par mon ami, Samuel, j’ai décidé de devenir illustratrice» se rappelle Laure Phelipon.

Alors, fin 2009, elle se lance à l’aventure. Force de talent et de travail, elle se crée petit à petit un nom. Les auteurs lui proposent des histoires et les maisons d’édition des projets. Laure créait son univers et son style bien particulier. «J’ai beaucoup étudié les illustrations jeunesse et ses codes. Mon style a beaucoup évolué au fil des années et aujourd’hui il est plus abouti. J’aime beaucoup travailler avec la peinture, le collage, le découpage, le papier mâché… Cette idée de relief me plaît beaucoup, on donne une autre dimension aux personnages et la mise en scène est différente et aussi plus originale.» explique la jeune illustratrice.

À ce jour, ce sont déjà onze livres signés de sa main qui sont parus et une quinzaine qui sont en projet ou qui devraient bientôt paraître.

Pour ses dernières créations, elle a même décidé d’ajouter un style nouveau et de jouer avec la photographie. « Pour «Le poème de Nina», on (Laure et son ami Samuel) a crée une maquette d’un mètre sur un mètre en papier mâché qui représentait un salon, puis on a pris des photos en jouant beaucoup sur la lumière. Ensuite j’ai dessiné mes personnages et avec mon ordinateur je les ai incrustés aux photos». Le résultat est surprenant. Les personnages s’animent dans un univers qui paraît réel. Comme si des petits lutins se baladaient dans notre salon… Pleine d’imagination, Laure Phelipon, c’est certain, est une grande enfant, qui aime partager son monde féérique. «Quand je dessine, je suis dans un monde d’enfant, sur un petit nuage. J’aime créer ces univers et les partager avec les gens » s’enthousiasme Laure Phelipon. Un joli petit monde haut en couleur qui plaira aux petits et qui est aussi conseillé aux plus grands, histoire de rêver et redevenir pendant un instant, un petit enfant…

MAGALI SANDANASSAMY

Pour découvrir son univers

Illustratrice à part entière, Laure Phelipon écrit parfois aussi ses propres histoires. Son tout premier livre «La machine d’Octave» (paru en septembre 2010) qu’elle a co-écrit et illustré, raconte l’histoire d’un petit garçon qui décide de créer une machine destinée à changer la vie. Pour son tout dernier livre «Célestin ne veut pas être seul» (Les P’tits Totems éditions), Laure a créé son personnage et son monde sur des tableaux qu’elle a ensuite photographié pour donner plus de reliefs. Enfin, son prochain livre utilisant le concept de la photographie «Le poème de Nina» (aux éditions Limonade) et créé avec son ami Samuel Mandonnaud (pour la photo) devrait paraître en novembre 2011.

L’ÉCHO HAUTE-VIENNE MERCREDI 3 AOÛT 2011