J’ai l’immense honneur de travailler sur le conte Blanche neige pour une maison d’édition que j’adore !!!
La jeune femme au teint blanc comme la neige et à la bouche rouge comme les roses qui a bercé mon enfance, est aujourd’hui entre mes petites mains d’illustratrice !
« Une reine se désolait de ne pas avoir d’enfant. Un jour d’hiver, alors qu’elle était assise près d’une fenêtre au cadre d’ébène, elle se piqua le doigt en cousant et quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige. « Ah ! » se dit la reine, « Si j’avais un enfant, au teint blanc comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois d’ébène ! ».
Peu de temps après, elle mourut en accouchant d’une petite fille. Le roi prit une nouvelle épouse, belle mais méchante, orgueilleuse et jalouse de Blanche-Neige. Son miroir magique lui répétait qu’elle était la plus belle femme du royaume, jusqu’au jour où il dut reconnaître que Blanche-Neige était devenue plus belle que sa marâtre. La reine demanda alors à un chasseur d’aller tuer l’enfant, mais l’homme se contenta de l’abandonner dans les bois.
Errant dans la forêt, Blanche-Neige découvrit une petite maison où elle entra se reposer. C’était la demeure des sept nains qui, apitoyés par son histoire, acceptèrent de la cacher et de la loger comme servante.
La méchante reine, apprenant grâce au miroir que Blanche-Neige était toujours vivante, essaya par trois fois de la faire mourir. La troisième fois, déguisée en paysanne, elle trompa la vigilance de la jeune fille et réussit à lui faire croquer une pomme empoisonnée. Blanche-neige tomba inanimée. Affligés, les nains lui firent un cercueil de verre qu’ils déposèrent sur une colline afin que toutes les créatures puissent venir l’admirer.
Un prince qui chevauchait par là en tomba amoureux. Il obtint des nains la permission d’emporter le cercueil. Mais en route un porteur trébucha, délogeant le morceau de pomme coincé dans la gorge de la jeune fille qui se réveilla. Le prince lui demanda sa main.
Invitée au mariage, la méchante reine fut condamnée à danser avec des chaussures de métal chauffées au rouge jusqu’à ce que mort s’ensuive. »
C’est la première fois que je travaille sur un conte classique ! et en plus j’ai cet immense honneur pour les éditions Piccolia qui est une maison tellement chouette et chaleureuse que j’ai admiré pendant si longtemps ! Un énorme merci à Nathalie de m’avoir si bien accueillie sur son stand au salon de Montreuil et de m’avoir en plus donné ma chance par la suite !
J’ai la sensation de jouer dans la cours des grands ! Mais le plus chouette c’est que je me sens revivre ! quelle bouffée d’oxygène ces projets avec les éditions Piccolia
Bravo Laure! C’est génial!
Vos illustrations sont magnifiques. J’admire votre talent. Un grand bravo!
J’aime bien lire ces belles nouvelles sur ton blog !!!
Bravo Laure !!!!! :) :)
merci pour vos gentils commentaires ! ça me touche beaucoup !!!
Bravo Laure ! C’est vraiment magnifique ton travail.
Ou peut on retrouver tes créations ? Merci